Il existe de nombreuses techniques de défiscalisation :

  • arbitrage d’une acquisition (achat comptant-achat à crédit)
  • arbitrage du foyer fiscal (détachement ou rattachement de membres du foyer fiscal)
  • défiscalisation immobilière : amortissement Perissol, Besson, de Robien ou Borlo. Monument historique, loi Malraux, loi Girardin, loueur en meublé professionnel ou non, déficits fonciers, Scellier, Scellier social, Duflot…

Mais la défiscalisation peut également réserver de nombreux désagréments :

  • revenus plus faibles que prévu
  • charges financières plus importantes que prévu
  • difficulté dans la gestion du bien (loyers impayés, dégradation du bien, location difficile etc.)
  • supports de l’investissement de mauvaise qualité (malfaçon, matériaux de piètre qualité, vieillissement prématuré, etc.)
  • supports de l’investissement sans valeur marchande secondaire
  • évolutions législatives
  • risque de requalification fiscale

A cela s’ajoute le risque d’une modification radicale de votre situation personnelle (maladie, chômage, décès)  ou de la réglementation qui peuvent entraîner un retournement de l’effet de levier fiscal.

Avant tout investissement visant à atténuer votre pression fiscale,  il est indispensable d’évaluer la pertinence d’une telle démarche ainsi que les conséquences qu’elle pourra avoir sur la structuration de votre patrimoine.

A nos yeux, la réduction de la pression fiscale ne doit pas constituer une fin en soi de la gestion du patrimoine. Il s’agira davantage de structurer la détention du patrimoine et d’arbitrer la nature des revenus perçus par le contribuable afin d’établir une stratégie pérenne d’optimisation de la pression fiscale.